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    LUMIERE SUR :                    SLAYER

    THE OFFICIEL SITE : http://www.slayer.net/us/home

    Page Wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Slayer

    Page Discographique : http://www.spirit-of-metal.com/groupe-groupe-Slayer-l-fr.html

    Groupe que j"ai découvert à l'age de 8 ans avec Iron maiden, Helloween et Anthrax, ce sont les 4 premiers groupes que j'ai écoutés. Voilà cela fait pas mal de temps que je bosse sur ce spécial Slayer, mais ça y est, le voici.
    Bonne lecture.


    Le groupe Slayer est créé en 1982 à Huntington en Californie aux Etats-Unis par les guitaristes Kerry King et Jeff Hanneman.
     Ils recrutent Tom Araya (basse + chant) et Dave Lombardo (batteur).
    Le groupe se fait rapidement une réputation par son utilisation ostentatoire de l'imagerie satanique.
    Au début des années 80 nos quatres compères enregistrent un titre sur la compilation Metal Massacre aux côtés de Metallica et de Voivod.

    Alors vous vous doutez bien que sur SLAYER yen a des papelards!!!  du coup voici des chroniques (pas de moi mais réarrangées bien sur pour que cela colle à ce que je pense) tirées de diverses sources. En gros, c'est plus une synthèse de document.


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  • SLAYER : Show no mercy (1983 - Metal Blade Records)

    Voici un album qui fait partie de mon top 5, je l'ai en cassette originale, cd et vinyl!!!!
    S’inspirant de JUDAS PRIEST pour la dextérité, d’IRON MAIDEN pour l’accroche musicale (d’ailleurs à leur début ils faisaient des reprises de ces 2 groupes), de BLACK SABBATH mais aussi beaucoup de VENOM et de son "black metal".Enfin, n’oublions pas l’aspect indéniablement punk qui les fascinent (surtout le Jeff) avec des groupes comme CRIMINAL TENDENCIES et DEAD KENNEDYS. Ils le démontreront plus tard sur l'album "Undisputed Attitude" consacré entièrement au mouvement Punk.

    La brutalité musicale dégagée qui était dévastatrice et plus poussée qu’alors, font de ce premier album, un monument Thrash des plus respectueux qui soit ! "Show No Mercy" est l’une des pierres angulaires de la fondation du Thrash made in Bay Area, ni plus, ni moins. Son importance est telle que nombres de groupes de Thrash Metal parmi les meilleurs, s’en inspireront… mais aussi toute la première vague de Death metal (MORBID ANGEL et DEATH en tête).
    Brutalité et vitesse sont certes bien présentes, mais chaque titre est pourtant parfaitement contrôlé, balançant nombre de riffs, de breaks, d’accélérations, rendant le produit extrêmement intense et varié, à l’image des terribles The Antichrist ou Black Magic, devenus des classiques absolus.

    Les textes sont d’emblée polémiques et outranciers ; voici un autre pan de l’extrême musical jamais franchi en 1983.Des textes sataniques, gardant toujours un lien étroit avec Satan, plus par imagerie que par réelle conviction, mais aussi par rebellion car comme vous le savez la religion catholique est très présente aux States. Slayer ne parle pas que de cela, ils ont comme thèmes la guerre et toutes ses horreurs ainsi que les tueurs en série. Voilà, vous avez les 3 principaux thèmes de Slayer.Un album somptueux que je ne me lasse pas d'écouter et de réécouter.
    10/10 évidement.


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  • SLAYER : Hell Awaits (1985 - Metal Blade Records)

    1984 marque ainsi l'arrivée de deux nouvelles offrandes sataniques, l'EP "Haunting The Chapel" qui poursuit la métamorphose des Américains en groupe de pur thrash et "Live Undead", faux live regroupant des titres du full-length et de l'EP plus "Aggressive Perfector". "Hell Awaits", deuxième album des Californiens, débarque en septembre 1985 et représente un tournant important dans l'histoire du groupe, son évolution, et celle du metal extrême en général.
    Il ne faut pas longtemps pour saisir le chef d’œuvre : la lancinante et monumentale introduction d’"Hell Awaits" nous fait tout droit entrer dans l’univers apocalyptique de SLAYER. D'ailleur l'intro de cette chanson est pour moi la meilleure intro jamais faite dans le metal. J'ai mis très longtemps à écouter cet album en entier tellement cette chanson est bien. "Hell awaits" qui démarre sur des murmures. "Join us" se construit tout en progression. L’attente est jouissive jusqu’à ses premiers riffs massifs et tranchants comme des lames de rasoir. Dave Lombardo accélère progressivement le rythme, jusqu’au paroxysme. La machine se lance à 200 à l’heure, les guitares n’ont jamais été aussi rapides, la batterie implacable, le chant vociférant. C’est "Hell Awaits", qui justifie à lui seul l’achat de l’album. SLAYER n’a jamais été aussi impressionnant, monstrueux et intransigeant.
    Les Américains poussent encore plus loin leur exploration : "Kill Again" n’est plus fondamentalement éloigné des bases du death metal, notamment par la présence du riff principal rompant avec le jeu traditionnel du thrash, sur fond de double pédale lourde et implacable. Si le chant reste clair, les hurlements sont saccadés et virulents. Les vocaux ajoutent une dose de violence. Il est amusant de constater qu’à la même période, dans la vieille Europe, les Allemands de Kreator ont une approche musicale assez comparable.
    On peut encore ressortir les virulents "Necrophiliac" ou "Hardening Of The Arteries", parfaits archétypes du style SLAYER, qui ont trouvé leur vitesse de croisière. Les riffs se font mélodiques ou brutaux, bien complétés par les solis soignés et agressifs du duo Hanneman/King. Lombardo nous démontre que son jeu est désormais arrivé à maturité, avec ce coup de patte reconnaissable instantanément.
    8/10


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  • SLAYER : Reign in blood (1986 - American Recordings / Def Jam Recordings)

    Voilà leur 2e chef-d'œuvre ! Impossible de parler de metal sans mentionner ce "Reign in blood". C'est rapide, dix titres pour moins d'une demi-heure.Le résultat est sans appel dès les premiers accords. Slayer ouvre en effet les hostilités sur "Angel of Death", titre tout droit sorti des enfers, à l’image de l’illustration démoniaque de l'album signée Larry W.Carroll. Débutant sur un riffing assassin et sur les cris arrachés de Tom Araya, le morceau fracasse tout sur son passage, terrassant l’auditeur sur un riff central de folie et une accélération tout aussi imparable. En outre, loin d’une thématique satanique basique et moyenâgeuse, le groupe ose mettre en musique, à travers Josef Mengele, le quotidien des camps de concentration, l’une des périodes les plus sulfureuses de l’histoire, la matérialisation de la souffrance, l’industrialisation de la mort. Le ton est donné. Slayer garde le pied au plancher, enchainant des "Piece by Piece" ou "Altar of Sacrifice" de furie, où s’entremêlent les soli décharnés du couple infernal Hanneman / King.Cerise sur le gâteau, le middle tempo Postmortem aux riffs invincibles hante l’auditeur, avant de le terrasser sur une accélération impitoyable et un final de folie. L’incontournable "Raining Blood", dominé par les rythmes puissants de Lombardo, les guitares meurtrières d’Hanneman & King, et les cris haineux d’Araya. Quatre dernières minutes durant lesquelles Slayer maîtrise ses ambiances à la perfection, l’enfer n’ayant jamais semblé aussi proche.
    10/10


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  • SLAYER : South of Heaven (1988 - American Recordings)

    Toujours le même line-up qu'a leur début, rien que ça c'est beau.
    - Tom Araya (chant, basse)
    - Kerry King (guitare)
    - Jeff Hanneman (guitare)
    - Dave Lombardo (batterie)
    Contre toute attente Slayer surprend avec cet album. Il emprunte une direction plus mélodique, plus d'émotions, d’ambiances cauchemardesques, d’atmosphères infernales, côtoyant refrains malsains et chœurs ambigus. Beaucoup moins violent que le précédent (enfin, ça envoie quand même, c'est Slayer!!!), cela s'entend aussi dans le chant, moins hurlé qu’auparavant. La galette commence  avec le titre éponyme : « South of Heaven » et là. PAN!! dans ta gueule!!! Encore un chef-d’œuvre. "Silent Scream" ou "Behind the Crooked Cross" montrent toutefois la facette plus agressive de "South of Heaven", où Slayer impressionne une fois encore par l’entente et les qualités de ses interprètes. La précision et la puissance de frappe de Dave Lombardo, les riffs croisés de Jeff Hanneman & Kerry King, le chant arraché de Tom Araya, sont autant d’armes rendant le thrash de Slayer si unique et si meurtrier, peu importe sa vitesse d’exécution.
    Depuis les échanges de riffs & soli imparables d'un "Ghosts of War" Culte à en mourir, en passant par les accélérations de "Read Between the Lies" et "Cleanse the Sou"l, jusqu’aux parties acoustiques poignantes du titre final "Spill the Blood", Slayer maintient ainsi toute l’intensité et la magie de "South of Heaven", s’étendant durant 36 minutes n’ayant jamais parues aussi courtes. Rien ne vient décidément tenir cette perle, peut-être exception faite de "Dissident Aggressor", reprise relativement poussive du groupe heavymetal Judas Priest, à mon humble avis.
    8,5/10

     


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