•  INGESTED - The Architect of Extinction (Century Media Records / janvier 2015)

    3e album pour les anglais d'Ingested et leur Brutal death/Deathcore. Un album que j'écoute toujours, depuis Mai 2015, il revient plutôt souvent dans mes oreilles.
    Pourtant à la première écoute, si ce n'est leur musique surpuissante, grasse et dévastatrice rien ne saute aux yeux. Pas d'originalité au dessus de la moyenne ni de passage hyper accrocheur. Mais quand on pousse l’écoute et qu'on tend l'oreille, WOuah!!!!  ça défonce !!!!!
    Commençons par leur premier titre " The Divine Right Of Kings" : passage lourd, accélération, suraccéleration puis mini break à la 52s qui vient déboiter ta face.
    Et là, à 1min30, un riff un peu plus mélo, la sauce monte !!! un mini break batterie de folie pour repartir sur de l'écrasage de fourmis! Voilà ce que propose INGESTED, et tout l'album est comme cela!!. On continue avec "Endless Despondency", compo qui part à toute burne, on enchaîne sur du lourd (très caractéristique du style) où vient se greffer une partie voix presque Slam rap. Ingested, par pleins de petits détails, vient nous surprendre. "Penance" une interlude musicale qui ramène un peu de douceur parfaitement intégrée à l’œuvre, permet de souffler.

    Un sans faute pour l'instant, 3 albums, 3 tueries!!! 8/10


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  • KRAANIUM : Art of female sodomy

    Kraanium continue sur la lancée du premier album avec son slamming death metal groovy (que je nomme du Gruik!!), le rayon boucherie du métal.

     D'ailleurs en parlant de boucherie, l'atwork de l'opus se pose là. On retrouve (comme sur le premier) une dame en bien mauvaise posture, mais elle sourit, pas d'inquiétude!

    A l'intérieur du livret, on retrouve des zooms de cette devanture affriolante servant d’arrière plan aux paroles. Je passe sur les lyrics, les titres des chansons en disent bien assez.

    Bon aller un petit bout ...... (Pardonner ma traduction, c'est juste pour vous donner une idée)

    "Étripez comme un porc abattu, drainant son sang

    Les entrailles se déversant telle une inondation

    Il est temps de nettoyer ma putain d'âme

    Maintenant j'ai besoin d'un bain dans ce bassin de suintement de sang

    Maintenant je dois me sentir

    A l'intérieur de ma peau

    Masturbation avec entrailles fermentées"

    Ah ! Shakespeare quand tu nous tient.

    Côté mercato, un changement de batteur, Jonas Dedekam laissant la place à Fredrik Widigs (ex-repulsive Dissection), le reste de l'équipe est conservé avec 2 guitaristes (Mats et Vidar), un bassiste (Ian slemming) et Martin Funderud au chant.

     Le nouveau batteur apporte plus de précision et de puissance à l'ensemble. Dés "Severed Stump Fistfuck" le blast entre en scène, nous mettant tout de suite au centre de la fête. A la 2e minute, on retrouve tout le groove de Kraanium. Une alternance de passages rapides et de mosh part typique du genre, qu'on retrouvera tout au long de l'album. Kraanium arrive toujours à placer des petits breaks bien sentis comme sur "revere abortion" (42s) pour repartir sur d'écrasants passages. "Masturbation with fermented entrails" renferme les meilleures riffs de l'album avec un moment des plus épais (à 2min) pour enchaîner sur une des rares mélodies de l'opus.

    Parmi les 8 titres pour 25 min environ (ce qui est suffisant pour ce genre), on notera une reprise de "Waking the cadaver" assez proche de l'original. Les norvégiens ont réussi à y mettre leur touche.

     Dans cette fin de décennie, ce style explose, le gore sous toutes ses formes est à l'honneur. Difficile de faire le tri parmi toutes les sorties cette années là : Amputated, Pathology, Ingested, Vomepotro, Cephalectomy, Despondency, Extirpating the infected, Abysmal Torment, Tools of torture, Cesspool of vermin, Insidious decrepancy, Lividity....

     Kraanium ne se dégage pas réellement de la masse, point de technicité ou d'originalité particulière, juste du Gruik qui tache, je vous conseille d'y jeter une oreille si vous êtes amateur de plats sanguinolents, pour les autres, passez votre chemin, rien ici vous y intéressera.

     J'avoue avoir un faible pour ce groupe.

    Ce "Art of female sodomy", ne surpasse pas le précédent mais ne déçoit pas non plus.

    7/10. 

     


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  • PARKWAY DRIVE : Ire (2015, Metalcore, Epitaph records)

    EN course pour l'album de l'année!!!!!!!!!!!!!!!!!

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  • Kraanium - Ten Acts Of Sickening Perversity (2008, Slamming Death metal, GRuiiikkk)

    Kraanium - Ten Acts Of Sickening Perversity

    Groupe norvégien, actif depuis 2001, et après quelques démos et un stand by sort enfin son premier album en 2008.
    Une belle pochette d'une dame qui n'a pas dût être très mignonne car "elle a pris chère" comme on dit, voir elle ne risque plus de faire de conneries.
    D’ailleurs nous avons des hurlements de femme entrecoupés de bruit d’éventration en guise d'intro.
    Et c'est partie pour un peu moins d'une demi heure de bonheur.
    Musicalement, alors bon, c'est du slamming death metal avec toute la panoplie, du blast, du mid tempo, du bien lourd qui donne envie d'écraser divers insectes....., mais alors qu'est ce que ça groove!!!!!, des breaks qui font taper des pieds, qui font taper des mains, qui font headbanger, qui donne envie de construire une cabane en bois, en veux tu en voilà.
    D’ailleurs, on se retrouve à baraguigner les extraits de films entre les compos (par contre impossible de trouver de quels films ces extraits sont tirés, si vous trouvez, manifestez-vous), comme le "it's  a Zombie!!!" sur"Pentagrandma" qui donne envie de hurler en plein ville au premier passant. Et oui car c'est compliqué de chantonner du Kraanium sous la douche, à part "Gruik, Gruik, Grruuiikk!!!. Et pourtant les parties chants, malgré le style, sont assez variées et se mettent bien au service de la musique et contribuent beaucoup au super groove du groupe.
    "Excremental Maniac" fait sévèrement bouger la tête, ou "Double Barrel Penetration" qui marie bien passages rapides et et passages à taper du poing sur la table. 8/10


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