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    LUMIERE SUR : KREATOR  

    AH!!! KREATOR, je les ai découvert à l'âge de 8-9ans comme Exodus d’ailleurs, en même temps c'était sur la même cassette, face A Kreator "Coma of souls" et Face B Exodus"Fabulous disaster" .
    Kreator est un groupe de Thrash Metal allemand formé en 1982 d'abord sous le nom de Tyrant puis de Tormentor. C'est en 1984 que le trio initial adopte le nom de Kreator. À l'instar de groupes comme Sodom, Tankard et Destruction, Kreator est considéré comme l'un des pionniers du Thrash Metal allemand. C'est aussi l'un des groupes à avoir donné au genre une orientation plus extrême par la suite.
     
    Consulter la page wikipedia pour en apprendre +.
    Page wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Kreator
    Leur site officiel pour les fans et les curieux.
    Officiel site : http://www.kreator-terrorzone.de/

    Et pour finir n’hésiter pas à aller sur cette page où vous y trouverez leur discographie :
    Page Discographique et chronique : http://www.spirit-of-metal.com/groupe-groupe-Kreator-l-fr.html

    C'est parti pour un tour sur la discographie du groupe.
     Certaine de ces chroniques ne sont pas complétement de ma plumes (voir à 90%), en gros ces chroniques sont une sorte de synthèse de documents, revus par mes soins. Seule la chronique de l'album "Outcast" est de moi.

    Et oui yen a un paquet qui ont déjà écrit sur KREATOR, je mettrais mes sources si je les retrouve, mais ça fait longtemps que j'avais préparé ça et je me rappelle pas de tout.


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  • KREATOR : Endless Pain (1985, Noise International)

    KREATOR : Endless Pain (1985, Noise International)
    Mille Petrozza - Guitare, Chant
    Jürgen "Ventor" Reil - Batterie, Chant
    Rob "Rob" Fioretti - Basse
    A l’époque, le groupe, c’est trois gusses d’à peine 18 ans encore au lycée et qui n’ont même pas le permis pour se rendre au studio. Fans de Venom et de Celtic Frost (que Petrozza a d’ailleurs failli rejoindre avant de finalement privilégier son propre groupe), le trio nous sert une étrange mixture mélangeant un thrash basique et extrêmement primaire.

    La particularité de Kreator à leurs débuts est que Mille Petrozza et Ventor se partagent
    le chant, la voix de Mille est très Black old school dans l'esprit (rauque et aigu) et celle de Ventor un peu plus classique mais pleine de haine des enfers. L'album est assez approximatif dans l'ensemble mais Kreator parvient quand même à s’en sortir, "Tormentor" et "Flag of Hate", qui font toujours le bonheur des fans lors des rappels plus de 20 après leur conception. Musicalement ça rappelle les premiers Slayer en plus brouillons.
    Quant aux paroles, vous imaginez bien que Kreator ne va pas remporter le prix Nobel de littérature avec des titres comme "Total Death", "Bonebreaker" ou "Endless Pain". Les textes parlent de mort, de cadavres, de démons avides de sang... Bref, dans les bons vieux clichés du style! Etant là encore très jeunes, les membres du groupe prendront beaucoup en maturité à ce niveau dans le futur, surtout Mille. Mais bon les paroles n’ont pas d’importance, tant qu’elles reflètent la violence de la musique. Un album que j'ai découvert très tard, d’ailleurs je crois que c'est la 1ére fois que je l'écoute réellement à fond, donc vu qu'on est en 2010 (a l'époque) je l'apprécie peut être pas à sa juste valeur. 5/10


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  •  Kreator : Flag of Hate (ep, 1986 - Noise International)

    Un petit ep de 3 titres,
    1. Flag of Hate  03:56
    2. Take Their Lives  06:26
    3. Awakening of the Gods  07:33
    La piste éponyme du EP est un simple réenregistrement du morceau que l’on trouvait déjà sur le précédent album, dans une version cette fois plus rapide et plus nerveuse, ayant de fait perdu quelques secondes au passage. Un bon second jet, porté par le chant hargneux de Mille Petrozza, à défaut de transcender la version précédente qui renfermait plus de noirceur.
    L’intérêt du EP réside plus particulièrement dans ses deux inédits, donnant un avant-goût du terrible Pleasure to Kill, qui sortira à trois mois d’intervalle. En une seule année, Kreator a considérablement gagné en personnalité et en maturité. L’ombre de Venom disparait tandis que la construction des morceaux s’étoffe, les deux plages tournant notamment autour des 6/7 minutes. Take Their Lives est un vrai tour de force, bénéficiant d’une articulation solide et d’un riffing redoutable, particulièrement assassin lors de sa relance, lorsque les lignes de guitares de Mille de superposent et se nuancent par leur différence de tonalité, plongeant l’auditeur au cœur d’un véritable thriller. Un peu plus long, "Awakening of the Gods" est un morceau à l’architecture tout aussi imposante, nous montrant tout le génie de Mille et l’entente parfaite avec son batteur Ventor qui, cette fois, laisse la totalité des titres au chant enragé de notre furieux frontman. Il existe une version avec 3 titres de plus mais ils sont inutiles car ce sont 3 morceaux tirés du 1er album. (Chronique tiré de Spirit of metal, Fabien).


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  • KREATOR : Pleasure to Kill (1986 - Noise International)

    Un album que j'ai découvert aussi très tard, et pour les incultes, voici un album considéré comme CULTE, marquant l'histoire à jamais, une source d'inspiration maintes fois reconnue pour les groupes de Death metal, de Black metal et de Trash metal bien sur. Un chant toujours partagé entre Ventor et Mille Petrozza, les paroles ne
    volent toujours pas bien haut, les mêmes thèmes que sur "Endless Pain" : la mort, des cadavres, du sang... en même temps ça colle bien avec la musique. Reprenons le court de l'histoire, moins d'un an après la sortie d'"Endless Pain", remarqué à défaut d'être particulièrement remarquable, Kreator reprend déjà le chemin du studio. Ce court laps de temps n'a pas permis aux musiciens d'acquérir la maîtrise technique qui leur faisait défaut sur leur premier essai, mais peu importe vu le cap que s'est fixé le groupe : sortir l'album le plus brutal jamais réalisé (Cet album est quand même plus pro, mieux maîtrisé dans les enchaînements, et des compos beaucoup plus abouties).

    En 1986, Slayer sort son "Reign In Blood" et donne au monde entier une leçon de
    violence avec un skeud d'une précision chirurgicale mortelle. D'ailleurs, 1986 reste l'une des années phare du thrash avec ses sorties prestigieuses (on pense à Metallica et son "Master of puppets", "Darkness Descends" de Dark Angel, "Eternal Devastation" de Destruction, "Peace Sells… But Who's Buying?" de Megadeth ou encore "Game Over" de Nuclear Assault) et la confirmation d'un genre voué corps et âme à la brutalité. Si du côté du vieux continent ça reste encore bien timide, il y a un groupe qui ne se laisse pas impressionner. Ce groupe, c'est Kreator, qui offre sa vision de ce que doit être la violence. Kreator matraque sévèrement, passé la petite intro, arrive "Ripping Corpse" qui balaye tout sur son passage, mais là où ça fait mal c'est quand arrive "Riot of
    violence" un mid tempo à s'en déchirer le cul qui ne quittera plus jamais le set du groupe. Arrive ensuite « The Pestilence » et ses 7 minutes de bombardement de blast qui vient nous percuter les tympans ! Non Kreator ne se lance pas dans le Prog, ici c’est du titre bourrin sur toute la longueur. Enfin bref tous les titres sont bons, voir même pour certains ultra culte, on note quand même une grande influence de Slayer surtout dans les solos.
    Pour finir, je dirais, un album au début un peu dur à apprivoiser, surtout que les 2 premières song de l'album sont les moins biens (par rapport aux autres bien sur car elles sont biens sinon), mais passer ça c'est un vrai régal.
    Un putain d'album !!!!!!!!!!!! je pense que si je l'avais découvert à l’époque, il ferait partie de mes albums
    préférés. 8/10



     


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  • KREATOR : Terrible Certainty (1987 - Noise International)

    Premier tournant pour Kreator, fini le trash bourrin totalement impulsif des 2 précèdents, place à plus de complexité.D'abord, l'arrivée de Jörg "Tritze" Trzebiatowski, pour 2e guitariste (whoa le nom de dingue),après un détail flagrant à la première écoute : le son. En effet, ici, la prod est de bien meilleure qualité. Ensuite les paroles, désormais place à de vrais textes, fini les histoires d’hémoglobine et de démons en tout genre, Mille évoque ici un monde apocalyptique de pas très bon augure, la fragilité de l’écologie et la pérennité de l’être humain, la religion…  Pour finir dans les changements, c'est maintenant Mille Petrozza le chanteur principal, seul"As the World Burns" est chanté par Ventor. C’est un album véritablement transitoire qui annonce clairement la suite.

    Je suis un peu mitigé sur cet album, quelques song plutôt moyennes comme  "Storming with Menace" ou"As the World Burns", où je trouve les riffs moins accrocheurs, un peu bateau. Mais il y a aussi du très bon comme "Terrible Certainty" ou "One of Us" où l'on y trouve de super riffs. "Toxic Trace" et son intro, une fois de plus  très reconnaissable. Le travail effectué au niveau des guitares prouve le gain de maturité du groupe sur cet album, que ce soit au niveau des riffs, ou des mélodies. Ou encore le titre qui clôt le disque, «Behind The Mirror »  pour son introduction lancinante en arpèges,le riff qui s’en suit n’en est que plus dévastateur. 7/10


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